A l'occasion des journées du Patrimoine, la médiathèque de l'Institut Français accueillait samedi 18 septembre 2010, le Docteur Hamady Bocoum, directeur du Patrimoine culturel au Ministère de la Culture Sénégalais. Une vraie liberté de ton, de bons argument techniques (on retiendra notamment l'explication technique de la "catastrophe annoncée" du Marché Sandaga), et une foi dans sa mission, qui vient contrarier l'avidité de certains promoteurs immobiliers. Pour autant, ceux-si semblent jouir d'une impunité qui laisse sans voix. Les démolitions récentes dans le quartier Kermel faites nuitamment, sans autorisation - pour laisser la place à des immeubles R+10- en sont le témoignage. Le mal est fait mais il semblerait -cette fois- que la justice soit saisie au plus haut niveau possible et qu'il y ait peu de chance que le promoteur en question puisse aller au bout de son projet immobilier.
Intervention remarquée durant le débat d'une jeune architecte belge, Luce Beeckmans, qui évoque un travail d'inventaire du patrimoine moderne, fait à Kinshasa, avec le soutien du Ministère de la Culture. Elle signale que les architectes européens, dans les années 50, se sont "servis" de leur projets africains, pour tenter de nouvelles choses, innovantes par les lignes, audacieuses dans les formes et les fonctions. A tel point, selon elle, que la banlieue de Dakar, recèlerait des bijoux architecturaux, témoins d'une époque, dont on aurait du mal à trouver l'équivalent en Europe aujourd'hui.
En conclusion du débat, le Dr Bocoum rappelle que ses missions s'arrêtent au patrimoine classé (il y a déjà fort à faire à Saint-Louis notamment), qu'il y a également tout un travail à faire sur le patrimoine immatériel. C'est sûr que dans ce contexte, l'inventaire et la mise en valeur du patrimoine moderne n'est pas encore une priorité. Espérons qu'elle le devienne.
dimanche 19 septembre 2010
samedi 11 septembre 2010
Le Fouquet's 1
Le Fouquets est le carrefour de toutes les questions qui nous animent quand on parle du Plateau : l'architecture, la machine à remonter le temps, la petite musique lancinante des insouciantes années d'indépendance, la préservation du patrimoine matériel et immatériel... Nous avons tellement de choses à dire sur le fouquets et tellement de choses que nous ignorons encore. Plusieurs articles seront donc consacrés à ce qui est en train de devenir une légende urbaine, avec ses vérités et ses rumeurs. Mon seul étonnement est qu'il soit encore ouvert aujourd'hui...
Pour commencer cette série sur le Fouquets, restons à l'extérieur: tout d'abord, une image du splendide édifice qui abrite ce bar, ouvert à la fois sur la galerie marchande et sur la désolation d'une ancienne rue piétonne aujourd'hui en friche. Le building "Maginot", surnommé "les gaufrettes" est situé entre les rues Victor hugo et Jules ferry et domine le grand carrefour de l'Avenue de la République, en face de la Cathédrale, non loin du théâtre Sorano, de l'Assemblée Nationale et de bon nombre de Ministères. bref, les allées du pouvoir et de la notabilité.
Imaginez donc, en 1966, après une représentation au Théâtre Sorano, de la "Tragédie du Roi Christophe", vous allez prendre une limonade, à deux pas, en terrasse du Fouquet's. L'orchestre afrocubain ne joue pas encore car il est trop tôt, mais il y a beaucoup de monde car c'est un endroit à la mode...
Dans un prochain article, nous rentrerons au Fouquet's de jour par la Galerie marchande (la seule entrée aujourd'hui). Et puis, il faudra bien rendre compte du Fouquet's by night, piste de danse insolite pour noctambules égarés se balançant sur les sons patinés d'un orchestre sans âge.
Pour commencer cette série sur le Fouquets, restons à l'extérieur: tout d'abord, une image du splendide édifice qui abrite ce bar, ouvert à la fois sur la galerie marchande et sur la désolation d'une ancienne rue piétonne aujourd'hui en friche. Le building "Maginot", surnommé "les gaufrettes" est situé entre les rues Victor hugo et Jules ferry et domine le grand carrefour de l'Avenue de la République, en face de la Cathédrale, non loin du théâtre Sorano, de l'Assemblée Nationale et de bon nombre de Ministères. bref, les allées du pouvoir et de la notabilité.
Imaginez donc, en 1966, après une représentation au Théâtre Sorano, de la "Tragédie du Roi Christophe", vous allez prendre une limonade, à deux pas, en terrasse du Fouquet's. L'orchestre afrocubain ne joue pas encore car il est trop tôt, mais il y a beaucoup de monde car c'est un endroit à la mode...
Dans un prochain article, nous rentrerons au Fouquet's de jour par la Galerie marchande (la seule entrée aujourd'hui). Et puis, il faudra bien rendre compte du Fouquet's by night, piste de danse insolite pour noctambules égarés se balançant sur les sons patinés d'un orchestre sans âge.
les gardiens du Plateau
Ils sont là, de jour comme de nuit. Ils discutent dans la rue avec leurs collègues, avec les vendeurs ambulants, avec vous. Ils ne sont pas conservateurs du patrimoine, mais bel et bien gardiens du Plateau. La plupart se connaissent, ils sont souvent là depuis toujours et comptent bien garder leur place, malgré des salaires plus que modiques (moins de 100.000 FCFA/mois = 150 euros). Devant les immeubles plus importants, quelques sociétés de gardiennage ont fait leur apparition et se partagent le marché des administrations et des grandes copropriétés. Du coup, des uniformes et quelques rares armes à feu apparaissent. Mais cette dimension sécuritaire est la dernière qu'on a envie de retenir et ce n'est pas le sentiment qui domine. Ce qui nous plaît, c'est plutôt cette fonction sociale de go between, cette présence qui fait qu'aucune rue n'est jamais déserte et qu'il y a toujours quelqu'un pour vous saluer ou vous renseigner (ou plus simplement vous regarder passer).
Et puis, il y a le petit carré de territoire sur le trottoir, qui leur appartient, tantôt salon de thé où l'on reçoit, tantôt poste d'observation.
Le plus souvent, c'est du mobilier de bureau qui est récupéré et ces fauteuils de cadre sup légèrement avachis ont une seconde vie (voire une troisième!) en conférant à leur nouveau propriétaire toute l'assurance et la prestance dont ils ont besoin dans leur position.
Et puis, il y a le petit carré de territoire sur le trottoir, qui leur appartient, tantôt salon de thé où l'on reçoit, tantôt poste d'observation.
Le plus souvent, c'est du mobilier de bureau qui est récupéré et ces fauteuils de cadre sup légèrement avachis ont une seconde vie (voire une troisième!) en conférant à leur nouveau propriétaire toute l'assurance et la prestance dont ils ont besoin dans leur position.
jeudi 9 septembre 2010
Francis Diébédo Kéré, de Berlin à Dakar
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Francis Diébédo Kéré © DR |
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Théâtre Daniel Sorano - Dakar Plateau |
Volksbühne ("le théâtre du peuple") - Berlin |
Quelle est votre vision de l'urbanisme et de l'architecture des villes africaines que vous connaissez ? Pouvez-vous donner des exemples ?
Je regrette qu'il y ait en Afrique si peu de débats aujourd'hui sur la place de l'architecture et des architectes dans la fabrication du cadre de vie et l'aménagement du territoire. Notre rôle n'est pas seulement architectural ou urbain mais aussi politique. Les villes africaines que je connais montrent rarement une véritable personnalité architecturale contemporaine. On a le sentiment que la qualité et les savoirs faire que l'on voit dans l'architecture " vernaculaire savante ", dans l'architecture coloniale puis dans l'architecture moderniste des années 50 à 70 se sont perdus. Depuis les années 80, il y a peu de propositions satisfaisantes des points de vue culturel, esthétique et constructif.
Sous la pression économique, on veut construire trop vite. Le béton n'a plus le temps de bien " prendre " et les maisons s'écroulent. Pourquoi ? Ceux qui dessinent et ceux qui construisent ne sont parfois pas qualifiés. (extrait d'un entretien publié sur www.africultures.com )
Je regrette qu'il y ait en Afrique si peu de débats aujourd'hui sur la place de l'architecture et des architectes dans la fabrication du cadre de vie et l'aménagement du territoire. Notre rôle n'est pas seulement architectural ou urbain mais aussi politique. Les villes africaines que je connais montrent rarement une véritable personnalité architecturale contemporaine. On a le sentiment que la qualité et les savoirs faire que l'on voit dans l'architecture " vernaculaire savante ", dans l'architecture coloniale puis dans l'architecture moderniste des années 50 à 70 se sont perdus. Depuis les années 80, il y a peu de propositions satisfaisantes des points de vue culturel, esthétique et constructif.
Sous la pression économique, on veut construire trop vite. Le béton n'a plus le temps de bien " prendre " et les maisons s'écroulent. Pourquoi ? Ceux qui dessinent et ceux qui construisent ne sont parfois pas qualifiés. (extrait d'un entretien publié sur www.africultures.com )
dimanche 5 septembre 2010
Borom Sarret (1963): le plateau par Ousmane Sembene
Dans son premier court-métrage, "Borom Sarret", Ousmane Sembene filme un charretier aux prises avec les mutations urbaines. Un policier lui interdit l'accès au Plateau, dont il repart sans son outil de travail. Le Plateau y est filmé comme une zone interdite, lointaine, aseptisée. Les rues sont vides et les immeubles, blancs, imposants. La charrette, symbole de rusticité, fait tâche au milieu des quelques automobiles (Aronde, 2CV, etc.). Deux ans après l'indépendance, le Sénégal est entièrement tourné vers l'avenir et le Plateau s'en veut la preuve. Fini les borom Sarret, bienvenue dans la modernité.
Curieusement aujourd'hui, on croise encore quelques Borom Sarret en centre-ville... Ils n'y sont plus interdits. Plus grand chose n'est vraiment interdit d'ailleurs. Le film "Dakar... la rue publique" de Ben Diogaye Bèye, vient, 50 ans après le film de Sembene, en témoigner. L'espace public est privatisé, les trottoirs ont disparu sous les étals des marchands ambulants, et les 4x4 menacent les piétons qui s'aventurent au milieu de la chaussée, faute de pouvoir marcher ailleurs...
Une seule parenthèse le dimanche, où les rues désertent nous rappellent qu'un jour, il y a eu un geste urbaniste fort, laissant certes sur les bas-côtés les borom sarret mais ouvrant toutes les perspectives qu'offraient alors les attraits de la modernité.
Curieusement aujourd'hui, on croise encore quelques Borom Sarret en centre-ville... Ils n'y sont plus interdits. Plus grand chose n'est vraiment interdit d'ailleurs. Le film "Dakar... la rue publique" de Ben Diogaye Bèye, vient, 50 ans après le film de Sembene, en témoigner. L'espace public est privatisé, les trottoirs ont disparu sous les étals des marchands ambulants, et les 4x4 menacent les piétons qui s'aventurent au milieu de la chaussée, faute de pouvoir marcher ailleurs...
Une seule parenthèse le dimanche, où les rues désertent nous rappellent qu'un jour, il y a eu un geste urbaniste fort, laissant certes sur les bas-côtés les borom sarret mais ouvrant toutes les perspectives qu'offraient alors les attraits de la modernité.
samedi 4 septembre 2010
Comment ce qui est préservé peut rester vivant tout en évoluant ... (R.K.)
Rem Koolhaas vient d'obtenir le lion d'or à la Biennale d'architecture de Venise, pour l'ensemble de son œuvre. Il présente justement à Venise, une exposition questionnant le patrimoine et la préservation. Vous trouverez ci-dessous quelques extraits d'une interview donnée au Monde, qui éclairent brillamment nos modestes intuitions concernant la préservation du Plateau...
"Votre second constat se focalise sur l'architecture dite moderne...
Oui, sur la volonté acharnée partout dans le monde, en Europe comme en Chine, en Russie comme aux Etats-Unis, de faire disparaître toutes les traces de l'architecture des décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Le nombre d'édifices qui disparaissent est véritablement effrayant, comme s'il s'agissait d'éradiquer la pensée sociale qui leur est liée. Ce n'est pas seulement une question esthétique, architecturale ou urbaine. Les conséquences en sont fondamentalement politiques, ne serait-ce que dans la mesure où ces destructions conduisent à effacer des témoignages de l'histoire. Le rejet de ce langage moderniste n'a évidemment pas trouvé de solutions dans les modèles postmodernes, telle que la Biennale de Venise organisée par Portoghesi en 1980 les avait fait découvrir.
En même temps, comme vous l'avez dit, on ne peut pas tout préserver...
Bien sûr. Mais il faudrait pouvoir changer le regard des gens dans un sens d'ouverture. Un des endroits les plus beaux que j'ai vus à Pékin est une zone d'habitation pour les travailleurs. Elle doit dater des années 1950 et les bâtiments de brique qui la composent sont terriblement délabrés. Ils tiennent avec des squelettes métalliques implantés à même la terre, car il n'y a pas de chaussée ni de fondations solides. C'est à la fois beau, tragique, fragile - et les occupants continuent de l'habiter de façon émouvante. Il est impossible pourtant que cela reste en place : pour que de tels édifices "ordinaires" perdurent, il faudrait y maintenir une population et un mode de vie d'une très grande pauvreté.
J'ai eu un sentiment semblable devant la destruction du mur de Berlin. Il avait bizarrement la même fragilité devant ceux qui venaient le démolir en 1989. N'était-il pas possible de prendre son temps, d'éviter d'effacer trop vite cette trace de l'histoire ?"
"Votre second constat se focalise sur l'architecture dite moderne...
Oui, sur la volonté acharnée partout dans le monde, en Europe comme en Chine, en Russie comme aux Etats-Unis, de faire disparaître toutes les traces de l'architecture des décennies qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Le nombre d'édifices qui disparaissent est véritablement effrayant, comme s'il s'agissait d'éradiquer la pensée sociale qui leur est liée. Ce n'est pas seulement une question esthétique, architecturale ou urbaine. Les conséquences en sont fondamentalement politiques, ne serait-ce que dans la mesure où ces destructions conduisent à effacer des témoignages de l'histoire. Le rejet de ce langage moderniste n'a évidemment pas trouvé de solutions dans les modèles postmodernes, telle que la Biennale de Venise organisée par Portoghesi en 1980 les avait fait découvrir.
En même temps, comme vous l'avez dit, on ne peut pas tout préserver...
Bien sûr. Mais il faudrait pouvoir changer le regard des gens dans un sens d'ouverture. Un des endroits les plus beaux que j'ai vus à Pékin est une zone d'habitation pour les travailleurs. Elle doit dater des années 1950 et les bâtiments de brique qui la composent sont terriblement délabrés. Ils tiennent avec des squelettes métalliques implantés à même la terre, car il n'y a pas de chaussée ni de fondations solides. C'est à la fois beau, tragique, fragile - et les occupants continuent de l'habiter de façon émouvante. Il est impossible pourtant que cela reste en place : pour que de tels édifices "ordinaires" perdurent, il faudrait y maintenir une population et un mode de vie d'une très grande pauvreté.
J'ai eu un sentiment semblable devant la destruction du mur de Berlin. Il avait bizarrement la même fragilité devant ceux qui venaient le démolir en 1989. N'était-il pas possible de prendre son temps, d'éviter d'effacer trop vite cette trace de l'histoire ?"
Vincent Michéa, une certaine idée du Plateau

Vincent Michéa est un artiste peintre qui connaît bien Dakar, et qui l'aime. Il y réside la moitié de l'année, et chaque fois que nous nous croisons, il m'annonce la disparition d'un autre fleuron du Dakar d'antan. Attention, il n'est pas question ici de nostalgie (ni lui ni moi n'étions à Dakar en 1950). Il est plus question d'esthétique et de patrimoine. L'envie de mieux regarder ces traces architecturales avant qu'elles ne disparaissent dans l'indifférence générale, c'est lui qui me l'a donnée, quand il m'a appris que la maison dakaroise de Blaise Diagne, place de l'Indépendance, avait été détruite au profit d'un distributeur de billets (sans que personne ne s'en émeuve). Récemment, c'est le Sarraut, un des derniers bars avec comptoir et terrasse du plateau qui a été rasé (il était classé, paraît-il...)
Cette attention que porte Vincent Michéa à ce Dakar moderne, elle est sanctuarisée dans son travail, hommage flamboyant à la musique afro-cubaine des années d'indépendance, et aux emblèmes architecturaux de cette époque (le marché Sandaga, la place de l'Indépendance encore...). Avec un traitement hyper réaliste et grâce à un subtil travail sur la chromie, il nous projette dans une ville idéalisée, à la fois "pop", moderne et toujours africaine.
Dakar: Instants d'architecture
comment ne pas commencer cette petite chronique sur l'architecture dakaroise sans parler du très beau livre de Didier Loire "Dakar, instants d'architecture" (www.editionsbrillances.com) qui m'a, dès mon arrivée à Dakar, donné envie de lever plus souvent les yeux vers les hauts immeubles du plateau, et de m'arrêter sur des détails d'architecture: les entrées d'immeubles, les arrondis des balcons d'angle, les toits-terrasses,etc.
On y retrouve les façades des cinémas "el mansour" et "liberté", toujours debout (mais plus en exploitation). On y voit aussi celles du "Paris", place de l'Indépendance, détruit en 2006, qui laisse un trou béant masqué par le panneau prometteur d'un promoteur immobilier... Belle image aussi de la façade du cinéma "Le Plaza" (détruit lui aussi en 2006) avec une belle police de caractère rose et jaune en relief, enseigne (lumineuse?) typique des années 50.
Mais qui trop embrasse mal étreint. Dans sa promenade photographique, Didier Loire ne nous livre pas un fil conducteur pertinent, associant des images d'immeubles trop récents pour être honnêtes, avec de superbes bâtiments coloniaux, qui auraient mérité un livre à eux seuls. Et puis peut-être, aurait-on aimé rentrer un peu plus dans ces constructions délaissées (l'ancien palais de justice Cap Manuel!)... Il reste un travail à faire sur les intérieurs, les cages d'escalier, les puits de lumière en pavé de verre, les bureaux abandonnés. Chaque fois que je me rends à l'Université Cheikh Anta Diop, et que je traverse les longs couloir en béton souillé, avec de gigantesques patios laissés à l'abandon, je pense à la série de Guy Tillim "Avenue Patrice Lumumba" et je me dis que ce travail reste à faire à dakar...
On y retrouve les façades des cinémas "el mansour" et "liberté", toujours debout (mais plus en exploitation). On y voit aussi celles du "Paris", place de l'Indépendance, détruit en 2006, qui laisse un trou béant masqué par le panneau prometteur d'un promoteur immobilier... Belle image aussi de la façade du cinéma "Le Plaza" (détruit lui aussi en 2006) avec une belle police de caractère rose et jaune en relief, enseigne (lumineuse?) typique des années 50.
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Guy Tillim - avenue Patrice Lumumba |
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patio de l'Université Cheikh Anta Diop |
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